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LEE HAZLEWOOD
L’homme qui faisait chanter les femmes

Couverture 24 Hours Ian Curtis.jpg
Par Christophe Deniau

140 x 190 mm - 320 pages
EAN : 978 2 38378 021 2

Prix public : 23 euros

Certains ont cantonné Lee Hazlewood au rôle de parolier, certes génial, façon Phil Spector, mais sa palette fut nette[1]ment plus étendue. Il a aidé Duane Eddy à façonner le son twangy, il a transformé Nancy Sinatra, la sortant des bras de son père pour la transformer en mégastar et a sorti sur son label LHI (un des premiers labels indépendants), ce qui est souvent considéré comme le premier disque de country-rock, par Gram Parsons et ­ le International Submarine Band. Plus de dix ans après sa mort, il a développé un statut d’artiste culte. Sans être connu du grand public, son influence est profonde au-delà de ses collaborations avec Duane Eddy, Gram Parsons et Nancy Sinatra. Une pléthore d’artistes a imité son célèbre baryton. Et l’on sait que des artistes tels que Isaac Hayes, Beck ou Nick Cave, lui ont emprunté son goût pour les orchestrations luxuriantes et les ambiances moites. Indépendamment des succès énormes qu’il a connus avec Nancy Sinatra, ses compositions ont été enregistrées par des artistes aussi divers que Diana Ross and the Supremes, B.B. King, Ella Fitzgerald, Vanilla Fudge, Sun Ra, Einstürzende Neubauten, les Shadows, Ike & Tina Turner, Dusty Springfield ou encore Elvis Presley. Un compositeur qui se cachait sous son chapeau de cowboy, surtout là pour le spectacle, comme c’est souvent le cas pour de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes du Texas. L’homme qui le portait était assurément beaucoup plus compliqué.

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